- serpente
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⇒SERPENTE, subst. fém.A. — Rare ou rural. Serpent (mâle ou femelle). Celui qui tua la serpente Pytho (BANVILLE, Exilés, 1874, p. 9). De sales petites mouches. De sales petites serpentes (GIRAUDOUX, Ondine, 1939, II, 2, p. 140).B. — PAPET. Papier serpente, papier à la serpente ou, absol., serpente. Papier fin, parfois transparent, portant à l'origine un serpent en filigrane, utilisé notamment en feuillets intercalaires pour protéger les gravures des livres. (Dict. XIXe et XXe s.). Le papier serpente est très mince et sans colle; il sert à recouvrir les gravures pour prévenir le maculage (É. LECLERC, Nouv. manuel typogr., 1932, p. 550).Prononc. et Orth.:[
]. Att. ds Ac. dep. 1835. Étymol. et Hist. 1. Ca 1280 « serpent » (WILLIAM DE WADINGTON, Manuel des pechiez, éd. F. J. Furnivall, 4039); 2. ca 1330 « femelle du serpent » (NICOLE BOZON, Contes moralisés, éd. Smith et Meyer, 148); 3. 1680 papet. (RICH.). Fém. de serpent.
serpente [sɛʀpɑ̃t] n. f.❖♦ Rare.1 Vx. Serpent femelle (La Fontaine, Psyché).2 Monstre (cit. 6) en forme de serpent.0 Il y avait encore des fées en ce temps-là (…) la reine Titania, la reine Mab, la sage Viviane, élevée par Merlin dans l'art des enchantements, Mélusine, dont Jean d'Arras écrivit l'histoire et qui devenait serpente tous les samedis (…)France, les Sept femmes de Barbe-Bleue, p. 96.3 (1680). Spécialt. || Papier à la serpente, papier serpente, et, n. f., serpente : papier très fin et transparent utilisé pour faire des éventails (au XVIIIe siècle), pour protéger les gravures des livres ou les empêcher de maculer le texte et qui, à l'origine, portait un serpent en filigrane.
Encyclopédie Universelle. 2012.